Réfléchis bien

Réfléchis bien

Ben mon cochon, qu’est-ce qu’il t’arrive ?
Mon cochon, petit surnom souvent dit de façon affective
Mais je ne sais pas pourquoi, pour toi, j’ai plus envie de choisir la version agressive
Ou plutôt si, je sais pourquoi je prend cette nouvelle initiative
C’est pour te parler des conséquences engendrées par tes dérives
Ces actes que tu commets de manière répétitive
Tu sais, tout ce que tu fais de façon furtive
Pendant qu’autour de toi la population est inattentive
Qu’après tu t’échappes de façon hâtive
Pour éviter les sanctions punitives
Et que tu joues les outrés, lorsque de ce sujet parlent tes convives

On peut dire que tu es un sacré âne
Et pardon à l’animal, pour la comparaison avec toi, l’être profane
Toi qui, addict de la bêtise, véritable toxicomane
Répands de tout les côtés le venin que contient ton jerricane
Des fois je me dis « mieux vaut que j’en ricane »
Mais souvent, j’ai plus envie de devenir pyromane
Pour faire disparaître votre espèce, dont les actes je condamne
Brûler la moindre de vos cabanes
Qu’il ne reste rien, surtout pas de don d’organe
Toi qui fais tout en douce, pitoyable mythomane
Conduits par un tel chauffeur, nous irions tous droit dans le platane

Vous vous dites, mais qu’a t’il donc encore à râler
Après qui en a t’il cette fois, que va-t-il encore nous déballer
Je vous répond, je parle à tout ceux que j’aimerais voir s’en aller
Ceux qui abusent, en voulant nous faire avaler
Qu’ils sont transparents comme un ciel étoilé
Ceux qui attendent les aides, en restant sur leur canapé affalés
Ceux qui dégradent, profitent, ou salissent, en semblant se régaler
Dans tout les sens du terme, je tiens à le signaler
Quoique certains en disent, ils n’ont pas tous le teint halé
Ces lâches me répugnent, j’en ai des céphalées
J’ai mal à l’âme, les savoir comme moi humain me donne envie de chialer

Toi qui porte des masques, car de contracter le virus tu refuses
Qui les balances n’importe où, et les autres les accuses
Qui laisses tes déchets n’importe où, qui la pollution diffuses
Massacrer, saccager, visiblement ça t’amuse
Toi qui pour escroquer, détourner, fier de tes idées qui fusent
Tu nous prends tous vraiment pour des buses
Si au moins tu utilisais ta ruse
Pour le bien être commun, mais non, ça tu le refuses
C’est toi, le parasite à la science infuse
Qui pénalise les autres à chaque fois que tu abuses
L’ampleur de ta bêtise à chaque fois nous méduse

Toi, aux bras longs comme les pattes du héron, quand on fait le bilan
Tu passes ta vie à tricher en te faufilant
Tu profites de tout le monde, l’art du mensonge et de la manipulation en l’assimilant
Tu survoles les problèmes comme au-dessus des prairies le milan
Contrairement à lui, n’est royale que ta sottise, et dans mille ans
Les gens raconteront tes actes tellement horripilants
En contant des histoires , en étant désopilants
Tu y seras ridiculisé, surnommé l’ennemi lent
Tu amasses au dépend de tous, les supercheries en les empilant
Vous, les opportunistes qui abusez, corrompez, trahissez, qui fuyez vos responsabilités en vous défilant
Vous partirez tous un jour sans rien, même si votre caveau sera rutilant

A tout ceux qui se comportent comme des fouines
A tout ceux qui agissent mal et se débinent
J’aimerais vous faire comprendre que par votre faute, les droits de tous se ruinent
Les mauvaises conduites sont pour les libertés assassines
Par votre faute, notre prison se dessine
La bêtise de quelques-uns peu à peu extermine
Les permissions de ceux qui font pourtant preuve de discipline
Ceux qui manquent à leur devoir, même de façon anodine
Alimentent en carburant la gigantesque machine
Qui fabrique les interdictions et obligations, qui notre autonomie élimine
Le libre arbitre disparaîtra, si à rester égoïste tu t’obstines

Loïc Otharan
19 Novembre 2021