J’ai rêvé

Voilà, une journée de plus qui s’achève
A la télé, c’est toujours marche ou crève
Je vais enfin pouvoir m’offrir une trêve
Cette nuit, je veux plonger dans de beaux rêves

Après un long moment à tourner et virer
Au lieu de laisser mon mal-être s’empirer
Mon esprit dans les rêves a été tiré
Mes angoisses se sont toutes vues aspirées

Je n’étais plus seul, enfermé dans ma chambre
Mais au milieu d’un groupe dont j’étais membre
À travailler sous le soleil de septembre
Préparant l’hiver, qui viendrait en décembre

Nous étions près d’une petite rivière
Dans une nature baignée de lumière
Dans une bonne ambiance coutumière
Pas très loin de nos si paisibles chaumières

Il y’avait des personnes de tout âge
Des jeunes qui faisaient leur apprentissage
Bien à l’écoute de ces nombreux messages
Tout ces savoirs transmis par les vieillards sages

Personne pour juger sur les apparences
L’entraide, le respect étaient leur essence
Les enfants vivaient sereins, dans l’innocence
Chaque personne faisait preuve de bon sens

L’argent n’existait pas, le troc y était roi
Qu’ils aient des points de vue différents plusieurs fois
Ne les empêchaient pas de vivre dans la joie
Car Amour Paix Sérénité étaient leurs lois

Ce peuple ne vivait pas dans l’abondance
Mais ne manquait de rien, vivait en confiance
Pour entrer en transe il faisait des danses
Apprécier l’instant n’était que l’évidence

Et si par malheur l’un d’entre eux dérapait
Qu’il voulait abuser, que les lois il zappait
Le peuple entier sans tarder le rattrapait
Direct le droit chemin pour préserver la paix

La nature était saine, généreuse
Les animaux vivaient de façon heureuse
Cohabiter de façon respectueuse
Ce peuple, à la logique si merveilleuse

Cette nuit, j’ai pu ignorer cette peine
Que m’inspire ce climat si anxiogène
Très loin de tout ce qui provoque la haine
Petit bonus, pour garder une vie saine

J’ai rêvé qu’on avait le droit d’être heureux
Libres , entourés de nos enfants si précieux
Qu’on ne risquait rien, pas d’inquiétude pour eux
Je me suis réveillé :« Ça va aller mon vieux ! »…

Loïc Otharan
21 Juillet 2021