En avant !

Rêvons, vivons, ne laissons rien ni personne nous nuire
Sourions, profitons, les parfums du bonheur, apprenons à mieux les sentir
Observons, admirons, les petites fleurs avec les yeux les cueillir
Marchons, bougeons, ne laissons pas notre corps pourrir
Du lien, de l’amour, ne laissons pas notre âme moisir

Ne nous laissons pas polluer par ceux qui gouvernent l’empire
Qui veulent simplement nous faire obéir
Nous soumettre, pour leur confort mieux entretenir
Quand je les vois se moquer de nous avec le sourire
Je n’ai qu’une envie, c’est de leur tourner le dos et de fuir

Amasser en écrasant les autres, quitte à les faire souffrir
Avec leurs morales à deux balles, ils peuvent aller courir
Pour que je leur fasse confiance, ils me font tous vomir
Le pouvoir et les richesses pour eux, tous ce qu’ils ont à nous offrir
C’est du bois et du feu, pour dans leur poêle nous faire frire

Les journaux, la télé, les aident à embellir
Les petites choses faites pour nous, ce qui pourrait nous servir
Pour faire peur ils n’hésitent pas, les réalités à les enduire
Ils prennent soin de masquer, ce qui est fait pour nous trahir
Pas responsables mais complices, ne seraient-ils pas les pires

Le stress, au loin, ne le laissons pas nous détruire
N’oublions pas de prendre du temps pour nos loisirs
Bien sûr, il faut travailler pour se nourrir
De pas abuser du système, faire en sorte de ne pas l’anéantir
Vie privée et vie pro, l’équilibre entre obligations et plaisirs

Les jaloux qui t’envient, qui critiquent, laisse les dire
S’ils médisent sur toi, donne l’œuf, fais le leur cuire
Ne montre pas ta douleur, ça les ferait trop jouir
Te détruire est leur principal désir
Te voir sombrer, l’assouvir

Les rumeurs non fondées, celles qui pourraient nous salir
Sont lancées par des malheureux, voulant nous démolir
Ils sont persuadés que pour le bonheur obtenir
Ils doivent être au-dessus, et nous affaiblir
Pour mieux nous consoler, quel drôle de délire

Celui qui est lugubre, qui n’arrive pas à s’en sortir
Qui est au fond du seau, et se laisse dépérir
Qui n’essaye pas d’aller mieux, ne veux pas guérir
Ne dois pas t’entraîner, de noirceur te remplir
Aider, oui, mais surtout pas au point de défaillir

Si les coups durs te pompent l’énergie, comme le sang bu par le vampire
Laisse donc passer l’averse, laisse la te rafraîchir
Dis toi que si le sort s’acharne, pas de honte à faiblir
Pense à ce qui te reste, relativiser, c’est se maintenir
Les bons moments reviennent toujours, en attendant, il faut tenir

De projet en projet, s’empêcher de bondir
Ne pas prendre le temps de se poser, de réfléchir
Oublier ceux qu’on aime, oublier de se recueillir
Ne pas écouter son cœur, la chance de s’épanouir, ne pas la saisir
C’est s’auto-saboter, choisir une vie de martyr

Chercher la paix en soi, accepter de vieillir
Ne pas avoir de regrets, le jour où il faudra partir
Du passé se détacher, tourné vers l’avenir
Sans se préoccuper du qu’allons nous devenir
Vivons donc le présent, ne laissons pas les autres pour nous choisir

Loïc Otharan
26 Juin 2022