Enfin ! ❤️❤️❤️

Enfin ! ❤❤❤

Enfin, je m’aime !
Enfin, je crois en moi, j’ai confiance en moi !
Presque 42 ans de vie de chenille, et me voici désormais papillon, libre et heureux !

Heureux, oui, très heureux même !
Contrairement à ce que beaucoup crois, je suis épanoui dans ma vie.

Rien n’aura été simple pour en arriver là, tant de coups durs pour engendrer mes prises de conscience.
Des réussites après de longues batailles.
De lourds échecs, cuisants, pour me faire racler les fonds aussi.
Des hauts, oui, mais énormément de bas, parfois très violents !

Pourtant, je ne peux pas dire que ma vie a été si rude et que j’ai manqué de quoi que ce soit.

Humainement parlant, j’ai tout eu.
Matériellement parlant, je n’ai manqué de rien et ai réussi à obtenir tout ce que je souhaitais par mon propre travail.

Le travail justement, le piège que je me suis créé et dans lequel je me suis laissé prendre.

Bosser tout jeune, parce que dans mon éducation on a rien sans rien.
Bosser aussi par amour de mon métier, par passion.
Bosser pour assurer la vie de ma famille, ma femme et mes enfants.
Bosser pour assurer mon avenir, ma retraite, ne jamais devenir un poids pour mes proches.
La retraite, j’y pensais depuis le début, mon père voulait le mieux pour moi et faisait (et fait) en sorte que je prenne conscience des risques et enjeux de la vie.
Bosser pour remercier mes parents de tout ce qu’ils ont fait pour moi, en essayant d’améliorer leur confort.
Bosser pour m’échapper aussi, pour oublier, fuir des situations insupportables.

Lorsque des situations devenaient invivables et que je n’avais pas d’échappatoire, je me réfugiais dans le travail.
Des journées à travailler comme un forcené du soir au matin, jusqu’à tard, pour satisfaire les clients, répondre aux attentes et aux délais, mais aussi pour repousser l’échéance du retour.

Asphixié dans ma vie, sans loisirs, je m’offrais des mini poses en pompant lourdement sur mes cigarettes.

Tout le long de ma vie, un sentiment de solitude malgré l’entourage, une sensation d’être à part, différent, pas toujours compris.
Une grande fragilité émotionnelle, lourde à supporter pour les miens.
En grande partie responsable de mon divorce.
Aujourd’hui, j’ai compris les raisons qui ont poussé mon ex épouse à fuir dans les bras d’un autre.
Je lui en ai beaucoup voulu, surtout de m’avoir privé de mes garçons la moitié de ma vie.
Certes, elle a été maladroite et avait ces défauts, mais je sais que j’ai eu raison de lui faire confiance autrefois, et cette confiance est revenue.
Beaucoup auraient préféré que je la déteste pour m’avoir trahi, mais je n’ai pas pu, car c’est d’abord la mère de mes enfants, ils ont besoin d’elle autant que de moi.
Ma confiance en elle est totalement revenue car j’ai compris ces choix et reconnu ma part de responsabilité dans ses souffrances.
Je l’aurais beaucoup portée, limite achevé son éducation.
Nous en aurons bien bavé avec les coups tordus de certains membres de sa famille.
Ils nous auront épuisé tout les 2.
Mais elle aussi m’aura beaucoup porté, et supporter.
Lorsque je rentrais en colère à cause de gens qui m’avaient fait des crasses, écoeuré par les injustices, je n’avais rien de joyeux en moi et je pouvais devenir aigri.
Lorsque j’étais inquiet de voir un ou plusieurs des miens mal en point, déprimé, malade nerveusement ou autre, il fallait me supporter.

Lorsque j’ai appris le décès de mon grand père adoré, qu’elle m’a ramassé à la petite cueillère, et que j’ai déprimé durant des mois, elle était là.
Lorsque je partais, durant nos rares petites vacances, voir ma famille en Normandie, et qu’en faisant un détour sur les villages du Calvados ou gisaient mon grand père et mon arrière grand-mère, elle était là.
Là aussi il fallait me supporter.
Un détour pour lui montrer les villages et les 2 maisons où j’avais trouvé tant de joies durant mon enfance, aurait dû être un moment magique.
Au lieu de ça, je m’écroulais en voyant ces maisons transformées, habitées par de nouvelles familles, et devant les tombes silencieuses.
Bref, je suis aussi responsable que mon ex femme de son départ, j’ai eu l’occasion de le comprendre en passant de l’autre côté de la barrière.

A présent, c’est moi qui porte comme elle portait.
Hélène, que j’ai laissé entrer dans ma vie avec plaisir, n’est pas venue seule.
Elle a un fils, Jean, qu’elle élève toute seule.
Abandonné par son père sans la moindre explication, il est devenu mon fils adoptif.
Moi qui martelait sans cesse, même à l’époque où nous ne parvenions pas à avoir d’enfant avec mon ex femme , que jamais je ne voudrais adopter, je me suis vu devenir père adoptif.
Très compliqué de reconstruire un enfant perturbé par de multiples abandons et violentes épreuves, tout en essayant de ne pas blesser mes propres enfants absents.
Eux aussi ont besoin de moi.
Nous avons passé 2 ans à vivre à 3 une semaine sur 2, à profiter au maximum les uns des autres, à dormir ensemble.
Du jour au lendemain, comme pour le départ de leur mère qu’ils n’avaient absolument pas vu venir, ils ont vu débarquer une mère et son fils, s’installer chez nous, et prendre de notre temps en leur laissant moins de place.

Etre à l’écoute de tous, essayer de se rendre disponible pour chacun sans rendre jaloux qui que ce soit, pendant que Hélène faisait face à de multiples mauvaises nouvelles et sombraient dans une énorme dépression.
Dépression et multiples traumatismes, dûs à un parcours de vie hors du commun, difficile à croire tellement il est violent et incroyable, et pourtant…

Ses tourments m’ont fait passé par tout les états, moi aussi j’ai été très mal.
J’avais trouvé ma voie avant elle, la randonnée, l’écrit, les photos, et la remise en question étaient déjà amorcés.
Je commençais à prendre plaisir à vivre et avait envi de faire plein de choses.
Mais son arrivée à tout chamboulé, un tsunami.

Depuis sa plus tendre enfance, elle a traversé des tas d’épreuves qu’aucun enfant ne devrait avoir à vivre.
Elle a toujours fait front, admirable et forte.
Elle a toujours tenu, mais comme elle dit, sa vraie naissance a eu lieu en même temps que son fils.
Son père, que j’aurais vraiment aimé connaitre, est parti subitement dans les cieux, en pleine forme pourtant, il y a bientôt 4 ans.
Un cataclysme pour elle, qui a engendré le début de sa descente aux enfers.
Privée de sa présence pour des raisons plus qu’injustes durant toute sa jeunesse, elle avait renoué le contact à sa 2ème naissance, il était son modèle, son idole et plus encore, son repère.
Jeux de mots car Re – père après avoir été privé de son rôle de père.

Ce décès fut pour elle le début d’un changement de vie.
Elle a compris à ce moment là que le père de son fils ne la rendait pas heureuse et qu’elle était devenue comme une mère pour lui, à tout faire et tout gérer.
Retrouvant sa liberté, elle se consacrait à son fils et a aider des gens, car elle a Ça en elle, donner.
Donner de son temps, ceux les plus nécessiteux à ces yeux, donner et encore donner, mais jamais prendre.
Puis elle a rencontré un beau musicien, et a fini par s’installer chez lui, en donnant toujours aux autres.
Le hic, c’est qu’elle et son fils son très mal tombés, c’était un pur psycopathe qui leur a fait vivre les pires choses, comme il avait déjà fait à temps d’autres auparavant, et comme il continuera toujours, car la justice (je hais ce mot inapproprié ) ne fait pas son travail et rien ne s’arrête, malgré les preuves et les témoignages de plusieurs personnes.

Lorsqu’ils ont réussi, avec de l’aide, à s’échapper des griffes de ce malade démoniaque, ils se sont réfugiés chez sa mère, et y ont vécu jusqu’à notre rencontre, qui a amorcé notre nouvelle vie commune.
Encore maintenant, Hélène revit des événements violents, injustes et dramatiques à travers des cauchemars soudains.
De souvenirs que son inconscient lui avait masqué pour la protéger ressurgissent et l’anéantissent.
Avec beaucoup de moments d’échanges entre nous, parfois de fortes disputes, elle a fini par faire tomber le masque parfait et m’avouer tout ça.
Ma surprise n’en était pas une, j’avais senti dès le début qu’il y avait un truc comme ça.
Mais j’ai été soulagé d’être validé dans mes intuitions, et par la suite, de ne plus être le seul à savoir qu’elle allait très mal, à devoir tout cacher en supportant seul.

Pourquoi suis-je encore avec, me direz vous…
Tout simplement parce que j’ai entièrement confiance en elle et que je crois en elle, qu’elle me ressemble d’une certaine façon.
Bien que les apparences font penser le contraire à certains, elles m’a apporté et m’apporte énormément, comme à nos enfants.
Comme ce qu’elle a traversé, elle est hors du commun.
Je ne parle pas de son physique, qui me plait évidement, mais de tout le reste.
Ses tourments ont réveillé mes côtés sombres par moment, mais ont accéléré de façon fulgurante mon évolution, et c’est pour ça que j’en suis là aujourd’hui.

Si je parais triste, renfermé parfois, c’est que je digère simplement les tourments qu’elle subit à cause de son passé et des événements désagréables à répétition qui l’impactent.
Si j’évite de me montrer, c’est pour n’inquiéter personne et parce que je suis occupé à retaper un mur qui s’écroule.
Elle tente de faire paraître un enduit de façade resplendissant sur un mur en lambeaux dont les fondations ne sont pas stables.
Je suis un bâtisseur, je construis, et je rénove.
Je suis sur le plus gros chantier de ma vie, et je n’ai pas peur du défi, je sortirai vainqueur de ce challenge.
Je suis amoureux, mais pas aveugle.
Je vois tout, j’encaisse, je digère ,j’analyse , puis j’agis en fonction.
On ne jette pas quelqu’un simplement parce qu’il est mal, en souffrance.
Pas si on l’aime en tout cas.
C’est justement là qu’il faut être le plus à l’écoute et le plus présent.
C’est valable pour tous et pour tout.
Je comprend tout les jours un peu plus, et j’aimerais qu’on fasse confiance en mes choix, en mes croyances autant qu’en moi.

A présent, je fais entièrement confiance à mes intuitions, à mes perceptions et à mes ressentis.
J’en aurais mis du temps, il m’en aura fallu des preuves.
Il y a environ 5 ans, pour la première fois, j’ai entendu parler du mot  » zèbre « .
C’est un monsieur discret que je cotoyais dans un groupe depuis quelques mois qui est venu un jour me prendre à part pour me dire qu’il pensait que j’en étais un.
D’abord, j’ai été très surpris et j’ai ri.
Mais lorsqu’il m’a expliqué qu’il avait été diagnostiqué comme tel, à presque 60 ans, quelques années auparavant, et que malgré nos très rares échanges il m’avait beaucoup observé, il a éveillé ma curiosité.

Sur la route du retour, aux alentours de minuit, je n’ai pas pu m’empêcher de faire une alte pour trouver des articles sur ce sujet.
J’en ai lu plusieurs, ils m’ont boulversé, j’en ai pleuré à chaudes larmes.
Je découvrais qu’il existait plein de personnes qui se sentaient comme moi en marge sans savoir pourquoi.
Des tas d’explications diverses dans lesquelles je me retrouvai, comme si je découvrais une notice avec le détail de ma personnalité.
Zèbre, c’est un terme utilisé pour les hypersensibles, et combien de fois je me suis fait reprocher d’être trop sensible…

Je ne sais pas si j’en suis un, on ne le sait qu’en faisant un diagnostic complet.
Je m’en moque d’ailleurs, je n’aime pas du tout être catalogué et mis dans des cases.
Ce qui m’interresse, c’est de me dire que je suis différent mais normal, et loin d’être le seul.
Plus besoin de cacher mes émotions, elles sont légitimes, je les assume pleinement, tout comme chacun de mes choix, chacune de mes responsabilités.
Et Maintenant, je viens de m’extraire définitivement de la bulle dans laquelle j’ai toujours vécu.
Ça aussi On me l’a dit, tu vis dans une bulle.
Je l’ai quitté pour enfin prendre mon envol vers ma liberté, vers le choix d’enfin accepter que ma vie n’appartient qu’à moi et que j’en suis le maitre, le seul qui peut véritablement décider de ce qu’il veut en faire.
Encore un jeu de mot, avec  » enfer « .
Car je l’ai vu de près plusieurs fois à travers mes souffrances.
Pas besoin de grands drames pour souffrir, tout est avant tout question de ressenti, et nul n’est égal vis à vis de sa puissance.

Ma liberté, celle que je m’offre à partir d’aujour d’hui, c’est celle de ne plus attentre aucune validation sur mes choix.
Jusqu’ici, j’ai toujours eu besoin d’être approuvé, même si j’avais réussi quelque chose.
Une seule phrase négative suffisait à détruire tout ce que j’avais de positif.
C’est terminé, tout comme ma façon de me voir.
Toujours à regarder mes défauts, ce qui me déplaisait de mon corps, au lieu d’apprécier mes qualités et ma chance.
Toujours dans l’auto destruction, à me punir de souffrir.
Là aussi, Hélène y est pour beaucoup.

Mon corps l’a payé cher.
Migraines à répétition, fractures, traumatismes articulaires en série, des tonnes de médicaments et de cigarettes.
Des week-ends, heureux, où j’évacuais le stress de mes semaines d’artisan entre mes 20 et 25 ans, n’ont pas fait de cadeau non plus à mon corps.
Des litres d’alcool durant les soirées, à profiter de soirées dans les fêtes de village, les discothèques, les festivals, les concerts métals, ou encore dans les bistrots de mon village.
Aucun regret, bien au contraire, une des meilleures époque de ma vie.
Jeune et encore célibataire, avec pour seule responsabilité gérer mon entreprise et satisfaire mes clients.

Depuis quelques temps, j’ai découvert ma facilité à faire passer des messages à l’écrit, à ne plus avoir honte de mes émotions.
Mais la nouveauté, c’est que je suis enfin capable de les dires à l’oral, en face du ou des concernés, sans perdre mes moyens et mon assurance.
J’ai tout simplement Enfin confiance en moi !

Je sais qui je suis et ce que je veux.
Je sais de quoi je suis Capable car en 4 ans, j’ai surmonté une quantité d’épreuves que j’aurais juré être insurmontable juste avant.
Et j’en suis vraiment très fier.
Évidement, il y a eu des conséquences, ça a créé beaucoup d’inquiétude autour de moi.
Ma transformation additionnée à ma nouvelle vie de couple a de quoi laisser perplexe pour tout ceux qui m’ont cotoyé avant.
Les seuls qui sont moins surpris, je pense, ce sont ceux qui m’ont cotoyé dans les soirées avant que je ne me case, car l’alcool m’a permis d’hôter certaines barrières que je gardais fermées le reste du temps, j’osais me lâcher et assumer mon côté fou, que j’ai retrouvé avec grand bonheur.
Je suis un peu fou, mais j’adore cette folie, et j’ai bien l’intention de la laisser parler lorsqu’elle me le demandera.

Terminé les silences, je n’obligerai plus mon âme et mon corps à se taire, ça fait trop de mal.
Si j’écris tout ces textes, ce n’est pas du voyeurisme, c’est que j’aime le faire.
J’aime tirer des leçons et essayer de les partager à ma façon.
J’ai tellement encaissé en gardant tout pour moi durant ma vie que j’ai besoin de me dévoiler sans tabou, comme pour rattraper le temps perdu.
Et peu importe si tout le monde peut lire, tant mieux même.
Si quelques personnes s’y retrouvent, si l’une d’entre elles peut y trouver du réconfort, je suis comblé.
J’ai toujours attiré des filles en souffrance, je sais pourquoi maintenant.
Attention, ce n’est pas pour autant qu’elles devenaient mes copines.
Je ne suis pas là pour sauver le monde, mais si je peux apporter un tout petit quelque chose de cette façon, je continuerai.

Ecrire sur ce réseau c’est fait par hasard, naturellement, au fil du temps.
Il n’est pas dit que je fonctionne éternellement de cette façon, je vais certainement trouver un autre support à la longue, ou des façons différentes de communiquer.
Pour l’instant, ça marche comme ça, mais j’aime bien évoluer, changer, découvrir, rêver.

Je suis un rêveur aux pieds sur terre, un planeur bien ancré.

J’ai tout donné dans ma première passion, mon métier, j’en ai fait le tour depuis bien longtemps.
Si ça fera bientôt 22 ans que je suis artisan, c’est parce que je n’ai jamais su quoi faire d’autre.
J’ai eu envi d’arrêter des dizaines de fois, voir centaines.
Mon rôle de chef d’entreprise m’a forgé, m’a fait perdre ma naiveté (il aura dû beaucoup insister), il m’a rendu malade de stress, m’a fait déprimer, m’a retourné, et m’a fait penser au pire.

J’ai déjà pensé au pire sans lui aussi.

Ce qui me fait tenir, c’est le plaisir d’avoir des personnes avec de grandes qualités humaines pour travailler à mes côtés, et des clients reconnaissants.
Sinon, il y a longtemps que j’aurais claqué la porte pour passer à autre chose.

Mais ça ne suffit plus.
Je dois continuer pour faire vivre ma famille et préparer notre avenir, mais je ne vis plus juste pour travailler, je veux vibrer !

Je prend depuis 2 ans une journée ou une demie journée de temps en temps pour me consacrer à mon bien être, souvent pour une rando ou pour écrire, voir les 2.
Mais derrière, toujours ce sentiment pesant de culpabilité, comme si je devais toujours rendre des comptes.
Ça aussi c’est fini.
Dorénavant, plus de culpabilité, mon temps et ma vie m’appartiennent.
Je suis le seul à pouvoir décider.
Ça ne veux pas dire que je me défile pour quoi que ce soit, je serai toujours là pour les miens.
Ça veut tout simplement dire que je m’autoriserai à avoir besoin de souffler, et à suivre mes envies.
Je décide de faire tomber des barrières, oser, avancer pour moi.
J’ai des rêves et je veux que Certains deviennent des objectifs, et je me permettrai de mettre des moyens en oeuvre même si ça mord sur mon temps de travail.
J’ai fait tellement d’heures en travaillant dur, sans repos ou presque pour le corps, encore moins pour l’esprit, que j’estime que mon métier a une dette envers moi.
Je me disais que j’attendrai la retraite pour faire des choses, mais je ne veux plus attendre, surtout avec l’actualité qui rabache que la retraite, c’est pour dans…

Je vais conclure en disant qu’aujourd’hui, Enfin, je m’aime, je m’accepte, je sais qui je suis, et je suis heureux de mes choix que j’assume et ne regrette pas.
Je pense enfin à moi, sans devenir égoiste, car mes priorités seront toujours mes 2 garçons, ma famille proche.

J’aime la vie plus que jamais et j’ai envi de la croquer à pleines dents !! ❤❤❤❤

Loïc Otharan
02 Février 2023