13 novembre 2022

IPARLA

Hier c’était ma journée liberté en solitaire.

J’en ai profité pour faire la jonction Baigorri / Bidarray en passant par les Crêtes d’Iparla.
Première fois que j’essayais dans ce sens, pas déçu !

Réveillé pour 7h, mais je suis descendu de mon véhicule à seulement 10h10.

Début de journée en mode mollasson, lent à tout faire .

Vite après le départ, j’ai rencontré un chasseur avec son chien , qui passait un bon moment au calme.
Comme ce brave homme me disait, il se moquait de rapporter du gibier chez lui, le principal, c’était de profiter du calme et du beau temps.
Bien d’accord…

11h, après presque une heure de marche laborieuse, fringale !
Je savais en partant que ça arriverait, je commence à connaître mon bidon 😅
Trop de café avant de partir, une semaine à peu dormir et prendre trop de médicaments pour les migraines, c’était sûr.

Après avec dévoré, 1/2 saucisson, 1 pain et une compote ( et oui, j’avais oublié la poche avec les fruits sur la table 😅), je redémarre gentiment.

Ça monte dur jusqu’à ma nouvelle pause pour manger , à 13h environ.
Je ne suis pas arrivé à mi-parcours, mais le plus dur est fait, ouf!

Après une bonne demi-heure, je repart , et je continue d’être émerveillé par tant de beautés .

Les vautours qui planent , le cri des corneilles, les vols de grues que j’entend et distingue à peine tellement elles volent haut.
En montant, j’ai aussi vu des palombes, mais pas dégainé mon appareil assez vite.
Les brebis, les chevaux qui broutent tranquillement.
Le vent, fort, mais pas trop, juste ce qu’il faut pour que la promenade reste agréable.

Les paysages sont magnifiques, l’automne est là, et les couleurs qui vont avec…
Les nuages qui passent devant le soleil offrent par dessus le marché des jeux d’ombre et de lumière.
Bref, je me régale !

J’aurais aimé rejoindre le sommet de Artzamendi par le col des Veaux, mais je suis parti trop tard, et je ne suis pas certain que si je m’y étais risqué, ma condition m’aurait permis d’atteindre mon objectif …

La nuit tombe vite, et je ne connais pas cette portion de chemin.
J’arrive déjà à faire des détours sur des randos déjà faites, alors …

Durant mon trajet, lorsqu’il y’a un peu de réseau, j’envoie des messages à ma compagne, pour ne pas qu’elle s’inquiète.
Des photos aussi, pour la faire rêver …
Les derniers échanges que nous avons eu, c’était à 12h12, et à 12h21.
Elle est avec son fils et des amies .
Elle m’a dit qu’elle viendrait me chercher pour me ramener à mon fourgon si je le voulais.
Mais mes derniers messages restent sans réponse …

17h30, me voici en bas de Bidarray, près du pont de l’enfer.
Ma compagne y était passé en début d’après-midi car j’ai reconnu l’établissement « Kanaldude », qu’elle m’avait envoyé en photo à ce moment là.
Je n’ai plus de nouvelles depuis, mais je photographie à mon tour ce bâtiment, pour lui envoyer l’image, afin de la rassurer.

Je ne veux pas lui demander de venir, je préfère faire du stop .
J’envoie le texto, je relève la tête, prêt à reprendre la route, et qui vois je arriver ?
Ma compagne et son fils !!

Incroyable, on ne pouvait pas mieux faire, j’ai encore du mal à réaliser !
Le comble, c’est que nous nous sommes retrouvé juste devant l’endroit où son défunt père adorait se rendre …

Le fils de ma compagne avait vidé la batterie du portable en jouant avec, voilà pourquoi je n’avais plus de nouvelles…
Elle voulait se dépêcher de rentrer pour charger son portable et se tenir prête au cas où j’appellerais, mais nous avons eu de la chance .

Me voilà en route pour rejoindre mon fourgon, à Baigorri .
Le rouge du soleil couchant pousse son dernier soupir juste au moment où je monte dans mon fourgon, j’ai tout juste eu le temps de prendre une photo.

Une magnifique journée qui m’aura bien ressourcé !
Beaucoup d’anecdotes spéciales pour moi .
J’ai tenu à la raconter pour ne pas l’oublier…

J’espère que de votre côté, le week-end est bon aussi…
Je vous souhaite de passer un très bon dimanche ☺️☀️ (13/11/2022)

Commentaires associés à cette publication

2 réponses à IPARLA

  1. Hourcade philippe dit :

    La fois où j’ai découvert iparla, j’en suis resté émerveillé. J’avoue que ma montée favorite est depuis la bastida. Par bidarray, c’est raide tout le long de la montée et y’a ce « bison » pas futé au départ qui fait perdre 30 a 40 minutes sur l’itinéraire initial. Depuis ispeguy c’est beau aussi… Enfin bref c’est beau de tous les côtés qu’on y monte et descend … Lol