A propos

Un parcours de vie assez tranquille dans l’ensemble, et pourtant tumultueux en mon intérieur…

A MON SUJET :

Je m’appelle Loïc Otharan, né à Bayonne en 1981, et je vis depuis ma naissance à Hélette, au cœur du Pays Basque Français.

Élevé par des parents aimants en compagnie de mon petit frère, j’ai grandi dans la ferme familiale, où sont nés mon père et ces ancêtres.

Un père pur Basque, et une mère qui a quitté sa Normandie natale ainsi que toute sa chère famille pour venir vivre à ses côtés. Deux personnes simples et pourtant exceptionnelles, qui m’ont transmis leurs valeurs, qui ont toujours été présents pour moi, et le sont toujours lorsque c’est nécessaire… Un beau mélange de cultures et de personnalités qui m’aura façonné.


Un parcours de vie assez tranquille dans l’ensemble, et pourtant vécu de façon tumultueuse en mon intérieur. Bien intégré en général, et pourtant avec cette éternelle impression d’être en décalage avec mon entourage… Des années à me chercher, à tenter de mieux me connaître, à tenter de m’auto-apprivoiser, dans une lutte permanente avec moi-même, jusqu’au jour où mon épouse m’a quitté, emportant avec son départ la moitié de ma vie commune avec celle de mes deux garçons chéris.

Le cataclysme de ma vie, celui qui m’a tellement ébranlé que j’ai enfin appris à me connaître. Poussé dans les profondeurs de mes souffrances, mélange d’incompréhension, de colère, de doutes, de profonde tristesse et de nostalgie, j’ai trouvé mon refuge en me ressourçant dans la nature.

Au début de ma nouvelle vie de célibataire, afin d’évacuer le trop plein d’émotions, après mes journées de travail, je montais en marchant vers le sommet le plus proche de chez moi, sur le mont Baigura. Là-haut, je criais ma rage au ciel, je pleurais toutes les larmes de mon corps en pensant à mes enfants. Puis je redescendais, apaisé… Le soir, je pédalais avec acharnement sur mon vélo d’appartement, en écoutant à fond la musique de mes groupes de musique favoris.

A force de faire tant de sport et d’avoir perdu l’appétit, j’ai fondu et me suis affûté (rassurez-vous, j’ai repris du poil de la bete depuis, dans tout les sens du therme…😅). Durant cette période, j’ai redécouvert mon corps, sans toutes les douleurs qui m’avaient parasité depuis tant d’années. Presque plus de migraines, quasiment plus de douleurs articulaires, plus de douleurs à droite et à gauche. J’ai commencé à faire de longues virées en vélo, comme pendant ma jeunesse, puis de la randonnée en montagne. Cette dernière est devenue une passion et j’ai fini par plaquer le vélo pour me consacrer exclusivement à ce sport.

Grâce à la marche, j’ai découvert de nouvelles passions : la photo, et l’écriture. Avec le temps, tout naturellement, j’ai commencé à poster des textes et des photos sur le réseau FB. Peu de succès, jusqu’au jour où j’ai publié sur un groupe dédié aux randonneurs. Ce fut le déclic !

Ce jour là, je découvrais que ma publication plaisait et qu’il existait des gens qui appréciaient les mêmes choses que moi ! Ça peut paraître stupide, mais jusqu’à ce moment, j’avais vraiment l’impression d’être tout seul dans mon monde. Suite aux quelques réactions positives de mon premier post sur ce groupe, j’en ai fait un second, avec un long texte pour remercier les gens avec sincérité. J’ai halluciné en voyant le nombre de retours ! A partir de ce moment, j’ai commencé à prendre confiance en moi, et j’ai publié des photos et des textes régulièrement.

Peu à peu, ma façon de photographier s’est améliorée, mes textes ont évolué, jusqu’à ce que je découvre en moi ce plaisir de jouer avec les mots, jusqu’à ce que je découvre que je pouvais écrire des textes à rimes. J’y ai pris goût et j’ai commencé à publier en osant de plus en plus dévoiler mes pensées. Le retour positif de mes lecteurs m’a énormément encouragé à prendre confiance en moi et je les en remercie ! Plus je publiais, moins je me mettais de barrières. Évidemment, ça n’a pas plu à tout les lecteurs. Certains n’ont pas apprécié que mes textes deviennent parfois un peu trop personnels, ou trop engagés. Certaines personnes ont cessé de me suivre.

Cela ne m’a pas empêché de persévérer, au contraire. J’ai compris à ce moment là que je n’avais plus besoin d’essayer de plaire à tout le monde, que je n’avais qu’à le faire pour moi, et que le tri se ferait naturellement.

Moi qui n’osais pas dire les choses, de peur de blesser, j’ai franchi un cap en m’exprimant publiquement à l’écrit. Je ne crains plus de décevoir, de froisser les gens qui le méritent. Je sais maintenant qui je suis et par quoi je suis passé. J’ai découvert que je suis capable de me relever suite à des coups du sort que j’aurais cru m’être fatals. Si je reste du genre à me taire devant des gens très bavards, je compense en me livrant à l’écrit, sans craindre les jugement gratuits.

Mes textes sur FB ont de fil en aiguille attiré de nouvelles personnes vers mon profil. Puis le jour est arrivé où une demoiselle est venue fureter sur mon compte et a réussi à attirer mon attention. Deux ans après ma séparation, nous nous rencontrions, ce fut l’évidence dès les premiers instants. Elle et son fils sont venus me rejoindre sous mon toit, devenu le leur par la même occasion. Mes enfants continuent à faire la navette entre leur maison natale et chez leur mère.

Je n’avais pourtant pas spécialement envi de me remettre en couple, j’avais pris goût à ma nouvelle vie, j’adorais être seul, au calme. J’étais arrivé à un tournant de ma vie, j’avais découvert mes passions et j’avais fait des projets. Mais dès nos premiers échanges avec ma nouvelle compagne, j’ai de suite senti qu’elle était une personne à part et qu’elle pourrait me correspondre. C’était réciproque de son côté. Tout est allé très vite, et nous avons rapidement appris à nous connaître, testés en permanence par des coups du sort injustes de son côté. Sa vie avait été beaucoup plus mouvementée que la mienne depuis le début, certains événements l’ont traumatisée au plus haut point, la plongeant dans d’immenses souffrances. Souffrances si terribles qu’elle en devenaient dures à vivre pour nous tous. Tout deux très sensibles, nous avons dû apprendre à nous apprivoiser et à nous adapter à cette nouvelle vie, à composer avec les humeurs et besoins de tous. Une nouvelle vie palpitante, chargée en émotions en tout genre, beaucoup moins reposante que ma vie de célibataire.

J’ai parfois eu du mal à préserver ma sérénité, mais cette relation intense a fait accélérer mon évolution. Ma nouvelle compagne avait certes du travail à faire pour se relever après avoir été terrassée, mais elle a prouvé qu’elle était une personne extraordinaire et qu’elle était capable de se battre si elle se sentait aimée. Le soutien que je lui donne depuis le début a été récompensé par l’influence qu’elle a eu sur moi. Nous avons souvent le même point de vue, la même vision des choses, nous nous comprenons plutôt bien. Elle a réussi à me faire prendre confiance en moi grâce à son amour, à ses encouragements et compliments sincères. Elle m’a appris a aimer ce que je n’aimais pas de moi, elle a souvent les bons mots pour m’aider à avancer. Depuis notre rencontre, nous nous faisons mutuellement évoluer, avec l’envie de continuer dans ce sens…

Cette nouvelle vie inspire bons nombres de mes nouveaux textes, évidemment. Grâce aux doutes que ma compagne m’a ôté en me montrant que je pouvais me faire confiance, j’assume entièrement ma personnalité et j’ose écrire ce que je pense plus facilement. Si mes anciens projets ne se sont pas réalisés, de nouveaux ont surgi, et cette fois, je me suis lancé !

Artisan plâtrier depuis mes 20 ans, mon métier ne me fait plus vibrer comme avant. Une lassitude s’est installée, l’écoeurement d’une époque où il faut aller toujours plus vite avec toujours plus d’administratif, de paperasses inutiles, de contraintes ridicules, etc… Ce métier continue de me faire vivre correctement mais ne me fais plus vibrer comme avant. Il m’a cassé le corps, m’a volé un grand pan de ma vie, a été une immense source de stress. J’éprouve encore du plaisir quand même à travailler, j’ai même réussi à trouver un certain équilibre entre vie privée et vie pro, chose que j’imaginais impossible avant mon divorce… Mais pour m’épanouir pleinement, pour continuer à vibrer, j’ai choisi de vivre mes passions, de m’offrir du temps pour m’y consacrer.

Depuis peu, j’apprends à lire et à jouer de la musique sur un clavier. Mon but est d’un jour être capable de jouer les quelques bouts de mélodies qui passent dans ma tête, d’en faire quelques compositions. C’est dur d’apprendre à mon âge, et je n’ai pas beaucoup de temps pour m’exercer, mais la motivation est là et j’espère y arriver avec les années…

En lançant ce site, je suis aussi en train d’apprendre. J’apprends à me familiariser avec ce nouvel outil, à le dompter. Pas chose simple là non plus, ce n’est pas mon fort, mais l’envie y est aussi, et je compte bien réussir à faire quelque chose de plaisant sur ce blog.

Mis à part ces nouveaux projets, ma vie pro et ma vie familiale, il reste aussi la vie en général. Les occasions de sortir, d’aller en vacances, de se promener, de voir du monde, de faire des randonnées, etc… Une vie bien remplie qui ne me laissera pas toujours le temps de m’occuper de ce site. De toute manière, comme je l’ai précisé dans la page d’accueil, il ne faudra pas vous attendre à de la régularité. Il pourra y avoir de longs silences comme des périodes intenses. Il faudra du temps pour que tout soit mis en place…

Je vous demanderai d’être indulgents pour les quelques erreurs qui pourraient apparaître. Les quelques « photes » d’orthographe, les éventuels défauts de présentations par exemple… J’aime ce que je fais, mais je ne suis qu’un simple amateur, un novice dans cet univers. J’apprend sur le tas et je fais les choses avec le cœur.

Je suis fais de contrastes et c’est ce qui influence mes textes. Je suis un rêveur aux pieds sur terre, la tête dans les nuages mais les pieds bien ancrés. Je suis un excentrique timide, un posé parfois perché. Je suis un bourrin sensible, un clown triste, un calme énervé, un bouillonnant qui se tempère…

Je suis tout ça à la fois, je suis un humain parmi tant d’autres, qui compose avec ses émotions, avec la vie qui lui est offerte, et qui essaye de savourer sa chance.

Merci de m’avoir lu et bonne continuation à vous 😉